Maison Nouvelles Xbox dévoile les RPG nouvelle génération avec une personnalisation poussée

Xbox dévoile les RPG nouvelle génération avec une personnalisation poussée

Auteur : Allison Mise à jour : Nov 06,2025

Alors que Booker DeWitt arrive dans la cité flottante de Columbia dans BioShock Infinite, les autorités locales s'efforcent d'identifier le "Faux Prophète" qu'elles anticipaient depuis longtemps. Leurs années à attiser une paranoïa xénophobe se retournent contre elles—les témoignages oculaires dressent des portraits radicalement contradictoires de l'étranger. Les rapports radio le décrivent tantôt comme un nain métis, tantôt comme un Français borgne mesurant moins d'un mètre cinquante.

L'absurdité culmine lorsque DeWitt surprend les difficultés d'un portraitiste : "Plus grand... non, plus mince. Les yeux plus écartés. Les cheveux roux et bouclés ? Typiquement irlandais. Et on reconnaît toujours un anarchiste." Cette satire géniale révèle comment la peur irrationnelle déforme la perception—une subtile touche de maître du développeur Irrational Games qui expose une société s'effondrant sous le poids de ses propres préjugés.

L'univers steampunk de Clockwork Revolution ouvre des possibilités de jeu de rôle non conventionnelles. | Image credit: InXile

Retour sur la présentation de Clockwork Revolution au Xbox Showcase—le RPG steampunk d'InXile canalise une absurdité similaire mais avec une intention différente. Quand un aristocrate peine à décrire un cambrioleur ("Musclé... non, svelte ! Moustachu... attendez, une plus grosse moustache !"), cela met en valeur une création de personnage flexible plutôt qu'un commentaire social. Contrairement au récit linéaire de BioShock, il s'agit d'un RPG occidental à part entière où vos origines—qu'il s'agisse d'un Gardien de livres orphelin ou d'un Artisan de rouages débrouillard—façonnent un monde en évolution dynamique.

Les options de dialogue de la bande-annonce l'illustrent parfaitement. Lorsque les joueurs antagonisent obstinément le marchand Oncle Alfie en parlant à son assistant Errol, le résultat est d'un humour noir : Alfie fracasse le crâne d'Errol avec un chandelier tout en lançant "Du cerveau ! Je n'y croirais pas si je ne l'avais pas vu de mes propres yeux." Cette liberté tonale distingue Clockwork Revolution des RPG plus sérieux comme Avowed ou Torment: Tides of Numenera.

The Outer Worlds 2 adopte des approches de jeu excentriques. | Image credit: Obsidian Entertainment

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Ce qui m'enthousiasme vraiment, c'est comment ces jeux récompensent un jeu de rôle créatif. Dans Clockwork Revolution, je me réjouis à l'idée de décontenancer les constables robots en augmentant soudainement les compétences de Charisme—provoquant des interrogations suspicieuses comme "Pourquoi si charmant ? Une histoire de cœur brisé ?" De même, le système des Défauts de The Outer Worlds 2 offre de délicieux dilemmes : accepter de Mauvais Genoux pour un mouvement plus rapide (au prix de craquements articulaires bruyants), ou céder à des pulsions Kleptomanes pour de meilleurs prix malgré des vols spontanés.

Si la tonalité exagérée ne conviendra peut-être pas à tous les joueurs, son génie réside dans son caractère optionnel. Personne ne vous force à manier le sabre Spectrum Dance basé sur le rythme dans The Outer Worlds 2. Ces jeux prouvent que l'absurdité, lorsqu'elle est conçue délibérément, peut élargir les possibilités des RPG plutôt que les diminuer—maintenant ainsi le genre dynamique grâce au pouvoir du choix.